Définition : (Larousse) Assimilation d’un aspect d’un MOI étranger que le sujet prend à son insu comme modèle dans la constitution de sa personnalité(cette dernière se construit à travers plusieurs identifications). (Serge Ionescu) Assimilation inconsciente, sous l’effet du plaisir libidinal et\ou de l’angoisse, d’un aspect, d’une propriété, d’un attribut de l’autre, qui conduit le sujet, par similitude réelle ou imaginaire, à une transformation totale ou partielle sur le modèle de celui auquel il s’identifie ; L’identification est un mode de relation au monde constitutif de l’identité .
Identification : Choix conscient et Défense inconsciente.
S’identifier à un modèle n’est pas à priori une modalité défensive, puisque cela permet à la fois de « copier » toute attitude, aspect ou pensée que l’on jugerait bonne(selon des critères comme la société ou l’intérêt personnel du sujet) chez un autre individu, et aussi de rentrer en contact avec l’autre, de se mettre à sa place( l’empathie est largement sollicitée chez le psychologue et le psychanalyste). Dans ce sens, s’identifier à quelqu’un relèverait donc plus d’activité consciente que d’activité inconsciente, car c’est effectivement un choix conscient.En tant qu’activité inconsciente, l’identification n’est pas une simple imitation, mais devient un mécanisme mental, comprenant alors une finalité défensive, qui se représente sous la forme d’un travail psychique destiné à réaliser(c’est un fantasme) le but d’être l’autre. Cela pourrait aider le sujet à lutter contre l’angoisse due à la perte d’un objet(très souvent une personne) ou pour s’assurer une emprise sur le monde extérieur. On parle alors bien de défense, qui plus est ,se réalisant de manière inconsciente.
Définition.
Freud introduit la notion d’identification lorsque, à la faveur de son auto-analyse, il découvre en lui une pluralité de personnes psychiques. Cette identification se spécifie de deux manières : elle est portée par un désir d’assimilation, opérant dans un mouvement objectal(re-création de l’autre en moi-même).L’équivalence et la distinction, deux principes apparemment contradictoires, mais qui entre dans la logique de l’identification, permettant alors le début d’une relation objectale et l’absence d’angoisse si l’objet si l’objet n’est plus là, d’où un enrichissement du MOI et une défense certaine lorsque l’on retrouve en soi plusieurs aspects de l objet absent. Freud explique par exemple que la douleur mélancolique a pour cause l’identification à l’objet perdu, qui permet dans ce cas au sujet de conserver en lui une partie de l’objet et donc de ne pas abandonner la relation d’amour.
L’ambivalence est essentielle dans la constitution de l’identification, et arrive de manière très précoce chez l’individu, selon Bion, Meltzer et Rivière, trois élèves de Mélanie Klein. Le processus d’Identification donne lieu en fait à diverses identifications, dont la portée défensive et structurante sera différente, d’autant plus que cette Identification peut s’associer à D’autres mécanismes psychiques.
Relation avec d’autres mécanismes de défense.
L’identification et plus précisément la défense identificatoire ne peut être disjointe du fantasme qu’est l’incorporation, ainsi que de l’introjection. Les fantasmes oraux ou cannibaliques tiendraient alors de la régression. On a vu aussi que le complexe d’Oedipe entre autre avec une identification de l’enfant au parent de même sexe.Le processus d’identification se combine en outre avec le mécanisme de renversement en son contraire, comme on peut le voir souvent dans les jeux d’enfants(passage de la passivité à l’activité, et inversement) ou dans le renversement du but de la pulsion partielle, qui permet d’éprouver le plaisir(par exemple) sadique, lorsque le sujet s’identifie à celui qui le fait souffrir : le plaisir résultant du masochisme serait alors le même ,par identification, que celui qui résulte du sadisme. La relation entre renversement et identification se voit D’autant plus lorsque le sujet se refuse à agir comme l’autre, en écartant au possible tous ce qui appartient à l’aspect marquant de l’objet( par exemple, c’est l’attitude d’un sujet qui ne refusera rien à ses enfants, parce qu’il aura eu des parents très sévères) ; on peut alors parler de contre-identification.
De ces relations, on peut tirer la conclusion suivante : l’identification joue un rôle certain dans l’élaboration d’autres mécanismes de défense.
Conséquences pathologiques possibles.
Comme on l’a dit en première partie, l’identification relève de deux fonctions contradictoires : instabilité, déplacement et substitution pour la première, puis permanence, stabilité et constance pour la deuxième.La première peut engendrer l’identification hystérique , manière de réaliser la possession de l’objet non par l’imitation, mais bel et bien par appropriation. C’est ainsi que l’on peut voir les sujets(hystériques) exprimer par leurs manifestations physiques les états intérieurs de plusieurs personnes.
La deuxième aussi relève du désir de possession de l’objet, mais la pathologie tient du fait que l’objet est introjecté dans le MOI a tel point que le sujet n’est plus lui-même, il devient l’Autre absent. C’est l’identification narcissique. Elle implique une confusion d’identité entre le sujet et l’objet ; la défense est un échec : tout travail de deuil ou de séparation est impossible, le mélancolique devient incapable d’aimer à nouveau.
L’enfant autiste, considérant que sa mère peut lui faire défaut, préfèrera se rabattre sur des objets durs, plus sécurisants de par leur nature permanente et concrète(cela se retrouve aussi, à moindre mesure, chez d’autres enfants qui ne se détachent pas d’une peluche ou d’une couverture par exemple). C’est l’identification adhésive. Elle empêche la satisfaction par l’hallucination(par la pensée), car le souvenir de l’objet satisfaisant est remplacé par le contact réel et permanent avec cet « objet autistique ».
L’identification irait de paire parfois avec la paranoïa, du fait que le sujet identifie cette fois ci ses propres aspects aux autres. On voit ici que l’identification n’est pas seulement le fait de s’identifier, mais peut prendre la tournure inverse. A l’extrême, le délire est la croyance, poussée à son paroxysme, d’être l’autre. Il y a alors supériorité de l’ « autre soi-même idéal » par rapport au MOI-propre au sujet. Dans ces cas, délire et paranoïa, on parlera d’identification aliénante.
L’identification n’institue pas toujours des retombées pathologiques : les « fantasmes inconscients d’identification » représentent une part essentielle de la construction du MOI en relation avec l’autre. L’identification constitue le point de départ d’une relation objectale (cela permet par exemple à un groupe d’être plus ou moins soudé en prenant modèle sur le sujet dominant du groupe, le leader)en même temps qu’une défense contre l’absence d’objet, et peut devenir le moyen de se détacher des objets en les appropriant.
L'identification de l'enfant aux modèles parentaux lui permet d'acquérir leur puissance.
L'identification est un processus essentiel à la socialisation et à la formation de la personnalité. Autre définition : Tendance à assumer, à assimiler, à s'incorporer les traits caractéristiques d'une autre personne ou d'un groupe.
Mécanisme normal de croissance du Moi, surtout à certains âges (identification aux modèles parentaux, aux maîtres, aux personnes admirées), mais qui perturbe finalement l'autonomie personnelle.
L'identification désigne le fait de se reconnaître dans une caractéristique, ou une personne extérieure à soi.
La psychanalyse comprendra l'identification comme émanant de mécanismes très différents. On peut cependant souligner la conception d'une instance du moi se constituant par identifications successives, portant le plus souvent sur un trait unique. Jacques Lacan théorisera le trait unaire.
L'identification hystérique repose sur la bisexualité, elle concerne un objet qui aime un autre objet. Autrement dit l'identification hystérique n'est pas régression à la dialectique de l'être : il s'agit encore d'avoir, mais par le biais d'une identification à l'autre.
Une des illustrations possibles est la femme jalouse. L'hystérique pourra être jalouse de son propre désir : elle reproche à l'homme l'attrait pour les femmes. Il y a identification à l'homme comme aimant la femme -identification à un objet pulsionnel qui aime un autre objet.
On trouve également ce processus de l'identification hystérique dans le complexe d'Œdipe : l'identification à la mère peut servir le désir incestueux.
L'identification sert le désir, non pas d'incorporer, mais bien de posséder une tierce personne ; aussi l'identification hystérique suppose-t-elle triangulation - elle est ménage à trois imaginaire.
L'identification mélancolique est l'identification à un objet pulsionnel qu'aime le sujet - ici la dialectique repose sur deux seules personnes. Le mélancolique s'identifie à celui qu'il aime - et la pulsion fait retour sur le moi propre. C'est pourquoi il est nécessaire de saisir cette identification comme narcissique : c'est d'ailleurs là une deuxième appellation de ce processus pathogène.
Cette modalité identificatoire n'est pas tant propice à un remaniement, puisqu'elle se distingue comme totale : le moi était complètement confondu avec l'objet de la pulsion. Cette confusion, renvoyant à une dialectique de l'être - je suis ce que j'aime - et correspondant à la formation même du moi (comme moi plaisir) , pointe finalement sur une profonde régression, renonciation à satisfaire son désir avec (ou face à) un objet.
Cette description se rattache principalement au deuil - c'est là que se révélera le pathos - , deuil particulier, massif, auquel fait face le mélancolique lors de la perte de cet objet, qui sera vécue comme perte d'une partie de son moi.
Le mélancolique devient ce qu'il aime et ne peut anticiper sur une perte de l'ordre de la mutilation : avec le départ ou la mort de l'objet, c'est l'édifice narcissique qui s'effondre : le moi n'a plus de quoi se soutenir, sinon l'hallucination d'un cadavre.
Bien que les concepts freudiens de sadisme et de masochisme aient évolué au cours de l'histoire de la psychanalyse, on peut tâcher d'en distinguer un mécanisme essentiel quant à l'identification. Le passage au sadisme s'avère éclairant :
Le sadique jouit de faire souffrir autrui. Puis, il abandonne ce but et la pulsion subit un renversement en son contraire, en même temps qu'est abandonné l'objet jusque là martyrisé. Il y a donc masochisme mais pas encore de recherche d'un bourreau - ce qui constituera la dernière étape.
Cette dernière étape mérite d'être pensée puisque le masochiste se fait d'abord l'objet de son sadisme, -il est à la fois sadique et masochique - avant de rechercher quelqu'un qui sera sadique en son nom.
Il y a identification masochique puisque le masochiste s'identifie à son maître, en fait un substitut de lui-même.
L'identification projective , concept de Mélanie Klein, se définit d'abord comme identification d'un objet faisant suite à une projection - donc comme double mécanisme de projection puis de reconnaissance de l'autre. On peut cependant remarquer plusieurs usages de cette notion:
- communiquer des états affectifs, émotionnels ;
- projeter sur l'autre un contenu mental perturbant et contrôler cet autre de par ce contenu ;
- pénétrer l'intérieur d'un objet pour en prendre possession ou le dégrader.
Identification et homosexualité
Définition :
Homosexualité : terme dérivé du grec (homos : semblable) et créé vers 1869 par le médecin hongrois Karoly Maria Kertbeny pour désigner toutes les formes d'amour charnel entre des personnes appartenant biologiquement au même sexe.
Début d'explication freudienne :
Freud a donné une première approche de l'homosexualité. Selon lui :
- Pour la fille, l'homosexualité résulte d'une fixation infantile à la mère et d'une déception à l'égard du père.
- Pour le garçon, l'homosexualité survient après la puberté, quand s'est instauré durant l'enfance un lien intense entre le fils et sa mère. Au lieu de renoncer à elle, celui-ci s'identifie à elle, se transforme en elle et cherche un homme qui puisse le représenter et qu'il puisse aimer comme il a été aimé par sa mère.
- Pour le garçon, l'homosexualité survient après la puberté, quand s'est instauré durant l'enfance un lien intense entre le fils et sa mère. Au lieu de renoncer à elle, celui-ci s'identifie à elle, se transforme en elle et cherche un homme qui puisse le représenter et qu'il puisse aimer comme il a été aimé par sa mère.
Freud considérait que l'homosexualité était un arrêt du développement sexuel. Un peu plus tard, Lacan et d'autres ont affiné les observations et théories de Freud. A présent, on ne parle plus d'homosexualité mais des homosexualités. En effet, l'homosexualité peut résulter de différents mécanismes inconscients.
Différents modes d'homosexualité :
1er mode de formation de l'homosexualité (à partir de l'Oedipe) :
Un préalable : Il y a deux modes de relation à l'autre :
- l'amour (je désire l'autre)
- l'identification à l'autre (j'aime ce que l'autre aime)
C'est soit l'amour, soit l'identification, mais jamais l'un et l'autre en même temps. Celui qu'on aime, à celui-là on ne s'identifie pas.
- l'amour (je désire l'autre)
- l'identification à l'autre (j'aime ce que l'autre aime)
C'est soit l'amour, soit l'identification, mais jamais l'un et l'autre en même temps. Celui qu'on aime, à celui-là on ne s'identifie pas.
Le complexe d'Oedipe (vers 3 à 6 ans) :
Dans le développement normal d'un enfant, garçon ou fille, au tout début, il y a une identification première au père, l'objet d'amour étant la mère. L'enfant aime la mère du même type d'amour que celui du père pour la mère : il la désire et veut être aimé d'elle comme elle aime le père.
Le garçon, lors du complexe d'Oedipe, entre en rivalité avec le père pour aimer la mère. C'est l'identification secondaire au père. Mais, par peur de la castration, il finit par renoncer à cette rivalité et accepte de diriger son amour vers quelqu'un d'autre, de sexe féminin, appartenant à sa génération.
Pour la fille, l'amour premier pour la mère se transforme en haine pour elle : la mère ne lui a pas donné de pénis. Elle l'a faite manquante. Alors, elle s'identifie à sa mère et se met à aimer le père qui, lui, a un pénis ; elle veut obtenir de lui un "pénis de substitution" (= un enfant). Mais le père refusant d'épouser sa fille, la fille sort du complexe d'Oedipe en acceptant de diriger son amour vers un homme de sa génération.
Dans le développement normal d'un enfant, garçon ou fille, au tout début, il y a une identification première au père, l'objet d'amour étant la mère. L'enfant aime la mère du même type d'amour que celui du père pour la mère : il la désire et veut être aimé d'elle comme elle aime le père.
Le garçon, lors du complexe d'Oedipe, entre en rivalité avec le père pour aimer la mère. C'est l'identification secondaire au père. Mais, par peur de la castration, il finit par renoncer à cette rivalité et accepte de diriger son amour vers quelqu'un d'autre, de sexe féminin, appartenant à sa génération.
Pour la fille, l'amour premier pour la mère se transforme en haine pour elle : la mère ne lui a pas donné de pénis. Elle l'a faite manquante. Alors, elle s'identifie à sa mère et se met à aimer le père qui, lui, a un pénis ; elle veut obtenir de lui un "pénis de substitution" (= un enfant). Mais le père refusant d'épouser sa fille, la fille sort du complexe d'Oedipe en acceptant de diriger son amour vers un homme de sa génération.
Dans le 1er mode de formation de l'homosexualité :
Il n'y a pas de passage par le complexe d'Oedipe mais il y a un complexe d'Oedipe inversé :
- Pour le garçon, l'identification primaire au père se transforme en amour pour le père (il y a donc identification à la mère, c'est-à-dire qu'on est dans le même type d'amour pour le père que celui de la mère pour le père). Le garçon cherche à se faire aimer du père comme la mère est aimée du père.
- Pour la fille, l'identification primaire au père se maintient. Il y a donc un mode d'amour pour la mère qui est semblable au mode d'amour du père par rapport à la mère. L'identification secondaire est donc aussi sur le père.
Que ce soit pour l'Oedipe ou pour l'Oedipe inversé, la sortie du complexe dépendra de la façon dont le père jouera ou non un rôle de séparateur. S'il ne joue pas ce rôle, le sujet, garçon ou fille, n'aura pas à se "déplacer".
Il n'y a pas de passage par le complexe d'Oedipe mais il y a un complexe d'Oedipe inversé :
- Pour le garçon, l'identification primaire au père se transforme en amour pour le père (il y a donc identification à la mère, c'est-à-dire qu'on est dans le même type d'amour pour le père que celui de la mère pour le père). Le garçon cherche à se faire aimer du père comme la mère est aimée du père.
- Pour la fille, l'identification primaire au père se maintient. Il y a donc un mode d'amour pour la mère qui est semblable au mode d'amour du père par rapport à la mère. L'identification secondaire est donc aussi sur le père.
Que ce soit pour l'Oedipe ou pour l'Oedipe inversé, la sortie du complexe dépendra de la façon dont le père jouera ou non un rôle de séparateur. S'il ne joue pas ce rôle, le sujet, garçon ou fille, n'aura pas à se "déplacer".
2ème mode d'homosexualité :
Lorsque l'enfant prend conscience de la différence des sexes, dans ce type d'homosexualité, il n'arrive pas à admettre l'absence de sexe masculin chez la mère. Il est dans le déni par rapport à cela : il refuse d'admettre cette réalité. En conséquence, le sujet masculin devenu adulte choisira par exemple d'avoir des relations sexuelles avec un autre homme, mais un homme qui sera porteur de l'image maternelle; lui-même aura un comportement sexuel sur un mode féminin. Ce deuxième mode peut conduire au transsexualisme.
3ème mode d'homosexualité :
L'homosexuel cherche, dans l'amour donné à un homme plus jeune que lui, le prototype de l'amour qui lui a été donné ou refusé par sa propre mère quand il était garçon. Il aime ses partenaires comme sa mère l'a aimé, lui ; d'où le choix de partenaires plus jeunes, ce qui peut conduire à la pédophilie.
Conclusions :
En psychanalyse, on considère donc que l'homosexualité est un choix du sujet (choix inconscient, mais choix tout de même, par rapport à son désir). Freud avait déjà fait ce lien entre homosexualité et choix inconscient. Se basant sur ses observations cliniques, il refusa d'en faire une disposition innée ou naturelle (donc biologique) ou culturelle. Lacan et d'autres le suivirent dans cette pensée d'un choix inconscient. Dans la résolution normale du complexe d'Oedipe, l'enfant doit renoncer à ses désirs incestueux (et non pas les refouler), désirs le plus souvent inconscients. S'il ne le fait pas, cela apparaîtra dans le type de conjoint choisi, se manifestera à travers certains problèmes de couple ou à travers les névroses. C'est un positionnement qu'il a à prendre. Il en est de même de l'Oedipe inversé et des autres modes d'homosexualité : au départ, il y a un choix inconscient, une position que l'individu prend pour la gestion de son désir.
L'homosexualité peut-elle être "soignée"? Ce ne sera jamais l'objet d'une psychanalyse. Précisons que la psychanalyse s'adresse non pas à la question de la volonté mais à celle du désir (rappelons que le désir est pour la plupart du temps inconscient. Ce n'est pas le souhait, qui, lui, est conscient). La psychanalyse aidera le sujet à prendre conscience de son désir, désir qui le fait agir à son insu. Par cette prise de conscience, il pourra alors choisir de se positionner autrement (tout comme pourrait le faire un hétérosexuel qui, se rendant compte qu'il n'a pas renoncé à ses désirs incestueux lui causant névrose ou problèmes de couple, pourra s'il le souhaite renoncer à la réalisation de ces désirs devenus conscients). La psychanalyse n'est donc pas "la solution" à l'homosexualité ; mais elle peut être une aide par la mise en lumière des mécanismes et choix inconscients qui se jouent dans le sujet.